Accompagner

  • Accompagner, c’est d’abord se former, puis s’engager fidèlement, régulièrement.
  • L’association JALMALV, de son côté,  s’engage à former ses futurs bénévoles et proposer à ses bénévoles actifs des sessions de formation continue, à se soucier d’eux, à les soutenir.
  • C’est aussi appartenir à une équipe accompagnante aux côtés des équipes soignantes. 
    Annexe 9 (Instruction ministérielle 21 juin 2023) institue les associations d’accompagnement en tant que partenaires des professionnels de santé : « Les associations sont garantes de la qualité de la formation et du suivi des interventions des bénévoles d’accompagnement. – En application de l’article L. 1110-11 du Code de la santé publique, les associations se dotent d’une charte qui définit les principes que les bénévoles doivent respecter dans leur action. Ces principes comportent notamment le respect des opinions philosophiques et religieuses de la personne accompagnée, le respect de sa dignité et de son intimité, la discrétion, la confidentialité, l’absence d’interférence dans les soins. – Elles assurent la sélection et la formation initiale des bénévoles, qu’elles accompagnent tout au long de leur bénévolat. Dans le cadre d’une démarche de soutien des bénévoles et d’amélioration continue des pratiques, elles leur proposent des groupes de paroles réguliers et des modules de formation continue. – Elles peuvent proposer un accompagnement aux personnes endeuillées et forment spécifiquement les bénévoles intervenant dans ce cadre. – Les associations respectent un référentiel de formation, établi et mis à jour collectivement par les représentants des associations à l’échelon national. Il porte notamment sur les besoins des malades, de leurs proches et de l’accompagnant lui-même (écoute, compréhension intime et recul personnel requis pour assurer son rôle. »
  • C’est proposer une présence bienveillante, une écoute respectueuse, active  aux personnes fragilisées par la maladie grave, le grand âge, ou la fin de vie, ainsi qu’à leurs proches.
    Cette écoute peut-être verbale, non verbale, paraverbale, silencieuse parfois, mais dans un silence habité
    et mutuellement consenti.
  • C’est exprimer sa solidarité avec un autre être humain, favoriser le maintien d’un lien social.
  • C’est lui témoigner que perdre ses capacités n’est pas perdre sa dignité, celle-ci n’est pas autodégradable, et n’admet pas de degré. La dignité est inhérente à chaque être humain et n’est pas aliénable.
  • C’est autant donner que recevoir.
  • C’est aussi accompagner des personnes endeuillées, être à leur écoute.